On les imagine sans trop de peine bien arrimés sur des navires… Les conteneurs font désormais une percée dans notre paysage urbain. Car si la tendance des maisons conteneurs ne date pas d’hier, leurs atouts sont toujours plus prisés par une génération consciente des enjeux écologiques actuels. Sont-elles vraiment une option attrayante ? Le point sur quelques idées reçues.
Les maisons-conteneurs, écolos ? Totalement.
Idée reçue n°1
Les maisons conteneurs ne sont pas solides.
Faux ! On estime la durée de vie d’une maison conteneur à 40 ans. La structure en métal des conteneurs est réputée pour son extrême résistance – comme en témoignent leurs conditions de transport et le contenu dont ils sont chargés. Finir sa vie en tant que maison ? Une promenade de santé après une vie passée en mer !
Idée reçue n°2
Les maisons conteneurs n’offrent pas de flexibilité.
Faux ! Tout d’abord, de telles constructions n’exigent pas de “Building and Land Use Permit” (BLP). Un tracas administratif en moins. Elles sont aussi totalement modulables : maison de plain-pied ou à étage, en bloc ou en enfilade, groupement de conteneurs… Laissez parler vos envies !
Idée reçue n°3
Les maisons conteneurs sont petites et peu esthétiques.
Faux ! Pour rappel, un conteneur de 40 pieds fait 28 m2 de surface au sol. En grouper cinq, c’est bénéficier de 140 m2 pour vivre confortablement. Personnalisables du sol au plafond, ces maisons ont de quoi faire pâlir de jalousie la plus jolie des villas. Bon à savoir : il est aussi possible de créer une piscine en conteneurs… Et en matière d’esthétisme, le résultat est bluffant !
Idée reçue n°4
Les maisons conteneurs ne sont pas innovantes.
Faux ! Pour optimiser leur confort, architectes et ingénieurs s’intéressent actuellement à l’intégration de la domotique dans ces habitats. Le terme renvoie en effet à l’ensemble des techniques ou technologies qui permettent d’automatiser, de centraliser, voire de programmer les différents appareils de la maison. La climatisation, la sécurité, l’énergie, le multimédia ou encore l’arrosage peuvent donc être gérés à distance ou sur place… Et ce n’est qu’un début. Viva la revolución !