Chamarel, un paysage à faire pâlir les plus belles peintures

Chamarel. Un village empreint de poésie, tant par son nom que par sa palette exceptionnelle de couleurs épicées, naturelles, profondes. Un paysage qui ferait pâlir les plus belles peintures, à découvrir aux côtés de Keshtree Chunwan, Park Manager du Chamarel 7 Coloured Earth Geopark.

De découverte en découverte…

Le géoparc, Keshtree le connaît par coeur puisqu’elle effectue près de 9 000 pas par jour afin d’évaluer l’état de celui-ci. Habitante de La Gaulette, la Park Manager du Chamarel 7 Coloured Earth Geopark prend plaisir à parcourir la route fraîchement rénovée de Chamarel chaque matin pour se rendre sur son lieu de travail. « J’aime être entourée de la nature. Cela me procure un sentiment de bien-être », nous confie-t-elle. Ici, plantations de café et de cacao se côtoient et s’épanouissent (pour déguster le seul Arabica de Maurice – un pur délice – rendez-vous au Coffee Shop).

Comment ne pas être heureux lorsqu’on travaille dans un cadre aussi idyllique ? Avec ses dunes de sable enveloppées par un arc-enciel de nuances – tableau unique à l’île Maurice – le géoparc invite à l’émerveillement. « 30 000* visiteurs sont venus contempler la Terre des 7 Couleurs durant les deux derniers mois », précise Keshtree.

Autre singularité de Chamarel : le Curious Corner, une maison où illusions et magie règnent dans tous les recoins. On ne peut repartir sans avoir pris mille photos, les unes plus folles que les autres.

Nature spectaculaire

Amateurs de trail, la cascade de Chamarel vous procurera un flot de sensations rafraîchissantes. Nichée au coeur d’une végétation luxuriante, elle est la plus haute chute d’eau de l’île avec ses 100 m de haut. Pour y accéder, il vous faut suivre un itinéraire de randonnée d’environ trois heures au coeur de la Terre des 7 Couleurs. Vous devrez alors traverser la rivière, escalader des rochers, ceci en étant accompagné d’un guide. « Notre partenaire, Explorers Mauritius, s’assurera de votre sécurité », indique Keshtree.

Pour vous mettre en appétit

Envie de goûter à des plats typiquement mauriciens avec une touche d’originalité en plus ? « C’est chez One Love qu’il faut aller ! » nous recommande vivement notre Park Manager. Situé à côté de l’église Sainte Anne, le restaurant arbore une photo de Bob Marley. Là-bas, on vous servira un bon minn bwi typique, des nouilles avec oeuf, poulet ou cochon marron (sanglier) au choix. Pour savourer en même temps une vue panoramique de la côte ouest – une des plus belles de l’île ! – et des saveurs locales telles que la salad ourit ek gato pima (NdlR : salade de poulpe avec des gâteaux piments, beignets à base de pois cassés), Keshtree vous donne rendez-vous au restaurant Le Chamarel.

Et prolonger l’enchantement

Au coeur d’un jardin verdoyant orné de nombreux points d’eaux se niche Lakaz Chamarel, un écolodge que Keshtree affectionne tout particulièrement : « Du mirador, une vue époustouflante de la montagne du Morne et de la baie s’offre à vous. C’est l’endroit rêvé pour admirer un beau coucher de soleil ! » Ensuite, non loin de son bureau, se trouve La Vieille Cheminée : des chalets à l’architecture créole situés dans une petite ferme tropicale produisant des fruits et légumes issus d’une agriculture durable. Ici, la nature et les chevaux vous murmurent de tendres mélodies à l’oreille…

Un nom ancré dans l’histoire

Le petit village doit son nom à deux frères, Toussaint et Charles-Antoine de Chazal de Chamarel, qui, en 1786, héritent d’une propriété de leur beau-père, Jean Louis Lousteau, le tout premier propriétaire des lieux. En 1789, à son retour de France, Charles-Antoine tente d’y cultiver de la canne à sucre, du café et de l’indigo, mais selon la petite histoire, il ne s’adapte pas à la vie dans l’île et rentre en France. En 1852, sa fille Amélie s’y établira avec son époux, Amédée Perrot, ce dernier ayant racheté la propriété.

À sa mort, la propriété est rachetée par The Mauritius Estate & Assets en 1891. La sucrerie construite plus tôt par Perrot est rénovée en 1894, avant de fermer ses portes à peine trois ans plus tard.

L’histoire de Chamarel est liée à celle d’Agrïa (autrefois la Compagnie Sucrière de Bel Ombre) depuis 1951, date à laquelle la compagnie rachète quatre propriétés d’une superficie totale de 4 138 arpents dans la région. La production de café y est réintroduite en 1967 par Case Noyale Ltée, compagnie soeur d’Agrïa. Aujourd’hui, le segment « Real Estate & Agribusiness » de Rogers possède des terres d’une superficie de 177 hectares à Chamarel.

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