Erik Fouquart (à.g.) et Bruno Besnéhard, l’ancien et le nouveau délégué d’Air France autour de Philippe Espitalier-Noël
« En arrivant dans cette île, je ne m’attendais pas à rencontrer un tel dynamisme entrepreneurial, à tous les niveaux et chez Rogers en particulier. Il y a quelque chose d’aussi puissant que ce que j’avais connu quand je travaillais au Brésil. Ce qui m’a beaucoup étonné pour un petit pays. Dans le travail du GSA, j’ai remarqué un très bon compromis culturel entre le souci de planification du français et le pragmatisme britannique », analyse ce cadre d’Air France, ayant également été en poste à Londres.
« Je demeure aussi très favorablement impressionné par la proximité des deux entreprises. On vient d’une relation créée par nécessité et qui évolue très intelligemment. Au départ, la compagnie aérienne choisit d’avoir recours à un GSA pour ne pas augmenter ses dépenses, notamment celles du personnel, et parce que celui-ci a une connaissance de l’environnement économique, fiscal et administratif qu’elle n’a pas. Les années passent et l’on s’aperçoit qu’avec un bon partenaire, comme ici, on atteint un niveau de flexibilité qui permet beaucoup de choses, y compris d’amortir les crises. La stabilité a une grande valeur ; elle inspire la confiance. Depuis l’arrivée du premier délégué d’Air France en 1978, on a beaucoup progressé dans ce sens. Pour preuve, il y a maintenant cinq ans que l’on travaille à livres ouverts. »
Comme pour South African Airways, la formule semble aussi donner de bons résultats puisque les ventes d’Air France s’établissent en 2010 à 12 millions d’euros, en hausse de 6 % par rapport à 2009 et retrouvent les niveaux de 2007, avant la crise financière.